Ce mardi, le site de Rosny-sous-Bois de l’École de la 2ᵉ Chance de Seine-Saint-Denis a accueilli une délégation turquecomposée majoritairement de représentants des ministères du Travail, de la Formation et de l’Éducation nationale. Leur venue s’inscrivait dans une mission d’observation et d’échange autour des dispositifs d’insertion des jeunes en difficulté.
En Turquie, le taux de chômage des jeunes avoisine les 25 %, et les pouvoirs publics s’interrogent sur les moyens d’accompagner plus efficacement les jeunes sans emploi ni formation. C’est dans cette perspective que la délégation est venue s’informer du fonctionnement de l’École de la 2ᵉ Chance et s’inspirer d’un modèle qui a fait ses preuvesdepuis plus de vingt ans en France.
Des échanges vivants et participatifs
La rencontre, organisée dans une atmosphère à la fois studieuse et conviviale, a donné lieu à de nombreux échanges entre les délégués et les jeunes stagiaires.
Ces derniers avaient, la veille, préparé une série de questions sur les parcours éducatifs, les conditions d’accès à l’emploi ou encore les différences entre les systèmes de formation français et turc.
Les membres de la délégation se sont prêtés au jeu avec enthousiasme, répondant aux interrogations des jeunes tout en les interrogeant à leur tour sur leurs expériences personnelles, leurs motivations et leurs perspectives d’avenir. Certains stagiaires ont livré des témoignages sincères et émouvants sur leur parcours à l’E2C, suscitant un vif intérêt et une réelle admiration de la part des visiteurs.
Une reconnaissance internationale du modèle E2C
Cette visite a mis en lumière la pertinence du modèle E2C, fondé sur l’accompagnement individualisé, la remobilisation par les projets et la mise en situation professionnelle.
Les représentants turcs ont souligné la richesse du dispositif, son ancrage local et la force du lien créé entre les formateurs, les entreprises et les jeunes.
Pour l’équipe de l’E2C93, cette rencontre constitue une reconnaissance supplémentaire de son expertise et de son engagement.
L’idée qu’un modèle inspiré de l’École de la 2ᵉ Chance puisse voir le jour en Turquie est à la fois une fierté et un encouragement à poursuivre notre mission : donner à chaque jeune une chance de construire son avenir.
