Courir pour l’eau : les stagiaires de l’E2C93 mobilisés pour la Zambie
Le 17 octobre prochain, les stagiaires de l’École de la 2ᵉ Chance de Seine-Saint-Denis (E2C93), aux côtés de jeunes venus d’écoles d’Île-de-France, chausseront leurs baskets pour une cause qui dépasse les frontières : soutenir l’accès à l’eau potable en Zambie.
Cette initiative solidaire s’inscrit dans le prolongement d’un projet porté par Vision du Monde et le programme international WASH (Water, Sanitation and Hygiene), qui vise à garantir à des millions de personnes un accès durable à l’eau salubre, à des installations sanitaires décentes et à une meilleure hygiène.
Comprendre avant d’agir
Avant de courir, les jeunes se préparent. Des ateliers pédagogiques leur permettront de découvrir la réalité vécue par de nombreuses communautés en Zambie :
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Plus de 40 % de la population n’a pas accès à l’eau potable de proximité.
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Les enfants, souvent chargés de la corvée d’eau, parcourent chaque jour des kilomètres vers des points d’eau insalubres.
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Depuis 2011, 8465 points d’eau ont déjà été construits, offrant à plus de 1,5 million de personnes une vie transformée.
Les stagiaires de l’E2C93 apprendront aussi à comprendre les enjeux de santé, d’éducation et de développement liés à l’eau, grâce à des témoignages et des supports pédagogiques adaptés.
Un geste sportif et solidaire
Le 17 octobre, la course sera bien plus qu’un défi physique : elle sera un acte d’engagement collectif. Chaque pas, chaque foulée viendra symboliser la solidarité entre la jeunesse d’Île-de-France et les enfants de Zambie.
Grâce à cette mobilisation, il s’agit d’apporter une contribution concrète au programme WASH, qui a encore besoin de financements pour permettre à 1 million de personnes supplémentaires d’accéder à une eau salubre d’ici 2026.
Une jeunesse actrice du changement
En courant pour l’eau, les stagiaires de l’E2C93 et leurs camarades rappellent qu’il est possible d’agir, même à distance, pour transformer des vies. Leur implication témoigne d’une conviction simple : chaque geste compte, et la solidarité ne connaît pas de frontières.